Le nouvel Émile arrive !

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François de Rugy, Rapahëlle Bacqué, Gaspard Gantzer, Natacha Polony, Jean-Pierre Jouyet, Jérôme Sainte-Marie, Franck Louvrier... Politiques, journalistes, historiens, communicants, conseillers de l'ombre, sondeurs ou encore philosophes ont pris la plume ou se sont laissé interroger par Émile. Découvrez, en avant-première, les grandes thématiques du prochain numéro, à travers quelques citations fortes. 

 

Elysée


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« L’Élysée fut transformé sous le Directoire en un établissement de « plaisirs ». Des "chambres privées" accueillaient les amants d’une nuit. Joséphine de Beauharnais était l’une des "Merveilleuses" habituées de ces bals, sinon de ces chambres, où toutes les extravagances étaient permises. »
Jean Garrigues, Historien


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« Ici à l’Élysée, nous devons courir un marathon, pendant que les journalistes nous demandent tous les jours de courir des 50 mètres »
Gaspard Gantzer, Conseiller chargé des relations avec la presse et chef du pôle communication de l'Élysée


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« L’Élysée ? C’est la maison du silence. Les pas sont étouffés par les tapis, les huissiers parlent bas, les conseillers jouent les fantômes furtifs et muets… »
Laurent Joffrin, Directeur de la rédaction et de la publication de Libération


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« Environ 800 à 900 personnes travaillent dans tous les services de la présidence de la République, c’est une grosse PME ! Une grande partie de cette équipe s’occupe de l’intendance de l’Elysée. »
Jean-Pierre Jouyet, Secrétaire général de François Hollande


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« Les portes capitonnées ont été enlevées, les cloisons abattues et le tout a été transformé en une salle de réunion sans apprêt. Mais c’est dans cette aile, au cœur du palais présidentiel que, le 7 avril 1994, François de Grossouvre s’est suicidé (…) Un mort, une balle dans la tête, dans ce décor suranné. Les palais n’oublient jamais une affaire pareille. » 
Raphaëlle Bacqué, Grand reporter au journal Le Monde


 

Le pouvoir politique


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« Il y a une vraie question : est-ce qu’il faut conserver, avec le quinquennat, le Président et le Premier ministre ? Je suis désormais convaincu du contraire. Le quinquennat accélère le temps et remet en cause ce bicéphalisme. » 
Frédéric Salat-Baroux, Ancien secrétaire général de Jacques Chirac


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« Des décisions difficiles ont été prises pendant le quinquennat de François Hollande pour redresser le pays, ayant pour conséquence une lente dislocation de l’unité de la majorité (…) Finalement je ne pouvais que le constater sans pouvoir l’éviter. Je ne pouvais pas aller voir chaque député frondeur pour le convaincre, ce n’était pas mon rôle. » 
Bernard Rullier, Conseiller parlementaire à l’Élysée


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« On croit connaître les présidents de la République, alors qu’ils sont insaisissables. Il y a toujours une zone d’opacité. » 
Jean-Pierre Jouyet, Secrétaire général de François Hollande


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« Le véritable ressort du pouvoir est alors dans l’imaginaire, dans le fantasme, dans les représentations de ceux sur qui ce pouvoir s’exerce. Parce qu’ils croient en ce pouvoir, ce pouvoir deviendra réel. Avoir du pouvoir, c’est donc savoir s’attirer ces représentations positives. »
Charles Pépin, Philosophe


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« Les images les plus médiatisées de l’exercice de l’Etat sont un reflet trompeur de l’activité présidentielle, car elles éclairent surtout la représentation au détriment du travail de fond, celui qui consiste à lire des dossiers, des rapports, à les annoter, à discuter avec son directeur de cabinet ou avec son entourage... »
Jean Garrigues, Historien


 

L’identité


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« La question cruciale est là : la France n’est pas une société multiculturelle, mais une société multiethnique, qui repose sur un processus d’intégration et sur le fait que nous partageons un minimum de valeurs communes »
Natacha Polony, journaliste et essayiste


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« Le président François Hollande a toujours été, au minimum, gêné par la thématique de l’identité, ou du moins prudent. À l’inverse, Manuel Valls était sans doute l’un des rares à gauche qui avait essayé de s’exprimer sur le sujet » François de Rugy, président du parti "Écologistes!"


 

Communication politique


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« Nous vivons dans ce que j’appelle la "dictature de l’urgence", la réactivité permanente. C’est ce qui différencie cette campagne par rapport à celles que l’on pouvait vivre il y a 10 ou 20 ans. »
Gilles Finchelstein, Directeur des études de Havas Worldwide et directeur de la fondation Jean Jaurès


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« Le rôle du communicant est d’établir la bonne stratégie pour permettre de diffuser les idées du candidat, non celles que l’on essaie de lui imposer. C’est ce qui a failli dans la gestion des affaires de François Fillon. Dans ce dossier, les médias ont donné le ton. François Fillon ne gérait plus son agenda. »
Franck Louvrier, Président de Publicis Events et ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy

Lire l’entretien croisé entre Gilles Finchelstein et Franck Louvrier


 

La transparence


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« Si vous concevez la transparence comme un but, vous faites un pas vers la logique totalitaire réduisant l’individu à l’inconsistance, qu’elle soit brutale allant jusqu’à la Terreur ou au contraire souriante, telle que l’industrie médiatique la promeut. J’alerte sur le danger de la tyrannie de la transparence. »
Dominique Lecourt, Philosophe


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« On ne pourra pas revenir en arrière, à moins de transparence, notamment à cause des réseaux sociaux. On vit dans une société où tout se sait. Ou bien on ne le supporte pas et alors on fait une carrière à l'abri des regards, ou bien on fait une carrière politique et on n’a pas d’autre choix que d’accepter les règles. »
Anne-Sophie Mercier, journaliste au Canard Enchaîné


 

Les sondages


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« Les sondages reposent sur des techniques perfectibles. Ces dernières sont sans cesse défiées mais n’ont, pour l’instant, jamais été remplacées. »
Jérôme Sainte-Marie, Politologue et sondeur, président de Polling Vox


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« Il est important de noter qu’il y a une influence des sondages sur la campagne en elle-même. Les électeurs se déterminent aussi en fonction de ce qu’ils croient être les scénarii probables. »
Emmanuel Rivière, Directeur général de Kantar Public


 

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