Vertone : Concilier tactique et mise en œuvre

Vertone : Concilier tactique et mise en œuvre

[En partenariat avec Vertone]

Pour asseoir ses conseils en stratégie d’entreprise, le cabinet Vertone a une particularité : celle de placer le client au centre de la réflexion par des études approfondies sur les comportements des Français. Une approche qui fait mouche.

Vertone_Sebastien Mahieux-Bibe.jpg

Les chiffres clés de Vertone

  • 1999 : année de fondation de Vertone

  • 150 consultants

  • 5 200 missions réalisées depuis la création du cabinet en France, Europe, Afrique, Moyen-Orient et Amériques

  • macro secteurs d’expertises : Industries & Services, Commerce & Loisirs et Services Financiers


Définir une stratégie pour une entreprise, en quoi cela consiste ? Peut-on la comparer à un plan de bataille ?

Il faut élargir la question, dans le sens où il n’y a pas que la tactique à définir dans une stratégie d’entreprise mais aussi sa mise en œuvre : l’opérationnel est également devenu stratégique. Il faut non seulement donner un cap sur un horizon de trois à cinq ans pour que l’entreprise se développe et gagne des parts de marché mais surtout pour qu’elle se transforme. Une « mise à jour » est nécessaire quasiment tous les six mois, tant elle peut être « chahutée » par le digital, les réseaux sociaux, etc., en tenant compte de l’actualité économique, des innovations, des concurrents, des nouveaux entrants... Notre cabinet agit exactement comme Waze. Ce GPS intelligent est connecté à l’état de la circulation. On lui donne une direction mais il est capable de changer de route et de s’adapter en permanence pour nous faire gagner du temps. Il change de tactique au fur et à mesure pour atteindre son cap.

Quels conseils donner aux entreprises pour s’adapter, se remettre en question et en quoi pouvez-vous les aider ?

Pour affiner l’écriture d’une stratégie d’entreprise, nous avons une particularité. Celle de placer le client au centre de la réflexion en réalisant des études approfondies sur les comportements des Français. Cette dimension est essentielle dans l’élaboration d’une stratégie. Nous aidons nos clients à la prendre en compte et à la « décoder » en fonction des nouvelles habitudes des Français. Au fond, notre rôle est un rôle de passeur vers le Nouveau Monde. Les Français, méfiants de nature, sont de plus en plus informés, de plus en plus soucieux de vérité et de transparence. Ils veulent que la promesse qu’on leur communique soit vraie et vérifiée. C’est une tendance forte.

« Au fond, notre rôle est un rôle de passeur vers le Nouveau Monde. »

D’autres tendances à considérer ?

Celle de l’explosion des usages digitaux et de la maturité des consommateurs. Cette exigence de tout vouloir faire à distance et dans l’immédiateté. Mais attention ! Digital ne signifie pas forcément gains de productivité et disparition de la relation humaine.

Les Français ont besoin d’être rassurés. Cela doit passer par un accompagnement humain, efficace et utile (ce qui signifie comprendre les besoins et apporter des solutions) pour répondre à ces nouvelles exigences. L’expérience client est à mettre au cœur des prérogatives des entreprises.  Troisième grande tendance, le recyclage, le local et le Made in France. À nous de faire les recommandations opérationnelles.

Si vous deviez convaincre de jeunes étudiants de Sciences Po de vous rejoindre, vous leur diriez quoi ?

Les étudiants de Sciences Po sont en permanence nourris des grandes tendances à l’œuvre dans le monde. Ils sont habitués à réfléchir sur ce qui les entoure. Vertone les invite à poursuivre ce cycle et prolonger concrètement sur le long terme la réflexion qu’ils ont entamée à Sciences Po. Au bout du compte, quoi de plus intéressant qu’aider vos clients à prendre du recul et de la hauteur sur leur métier, leurs offres, leurs propres clients, l’environnement qui nous entoure pour qu’ils trouvent la voie de la transformation et du progrès avec un impact positif sur la société ?

Pour quelle spécialité aviez-vous opté à Sciences Po ? En quoi vous a-t-elle aidé ?

Stratégie et Finance. C’est exactement mon domaine aujourd’hui. On peut dire qu’il y a une vraie cohérence dans mon parcours. Quoiqu’il en soit, Sciences Po m’a donné une vision holistique des choses et m’a appris à prendre chaque problème par tous les bouts.

Le mot de la fin ?

Quelque part, notre métier consiste à faire coïncider les attentes des Français avec les convictions métier de nos clients. 

Publi-reportage initialement publié dans la rubrique “Trajectoires” du numéro 22 d’Émile, paru en juillet 2021.



Enquête - Comment l'armée française se prépare aux guerres de demain

Enquête - Comment l'armée française se prépare aux guerres de demain

Laurent Stefanini : "Être chef du protocole, c’est savoir faire preuve d’équilibre et de réactivité"

Laurent Stefanini : "Être chef du protocole, c’est savoir faire preuve d’équilibre et de réactivité"