All in Des regards
Anne-Sophie Mercier, journaliste au Canard Enchaîné, et Dominique Lecourt, philosophe, échangent autour de la notion de transparence en politique. Une thématique qui, du fait de l'affaire Fillon, a été au centre de la campagne que nous venons de vivre.
Notre plume de droite, Erwan Le Noan, s'alarme des résultats du premier tour qui "suscitent de sérieuses interrogations, voire de vives inquiétudes". Il imagine également différents scenarii sur la recomposition du paysage politique à l'approche des législatives.
Souvent décriés, en permanence commentés, les sondages prennent le pouls de l’actualité politique. La dernière campagne présidentielle en est l’un des innombrables exemples. Le sondeur Jérôme Saint-Marie, président de Polling Vox, échange avec son collègue Emmanuel Rivière, directeur général de Kantar Public (ex TNS Sofres) sur les atouts, mais aussi les points faibles, de ces études qui ont rythmé bien des élections.
Nous sommes aujourd'hui le 21 avril. Ce jour-là, il y a quinze ans, Jean-Marie Le Pen se qualifiait pour le deuxième tour de l'élection présidentielle. C'était il y a longtemps et pourtant c'est comme si rien n'avait changé.
Quel regard la presse étrangère porte-t-elle sur les rebondissements politiques qui ont secoué la France ces derniers mois ? La campagne française est-elle très suivie à l'international ? Émile est allé interviewer trois journalistes étrangers pour connaître leur point de vue sur ce rendez-vous électoral. Le premier est Américain, correspondant à Paris pour plusieurs médias, dont le New York Times, la radio publique américaine et pour la Deutsche Welle. Le second vit à Dubaï, où il est rédacteur en chef pour la chaîne de télévision Al Arabiya. La troisième, Franco-algérienne, est correspondante à Alger pour plusieurs médias et cofondatrice d'un web-magazine féminin.
Pour décrypter la campagne présidentielle qui s'achève, Émile a réuni deux professionnels de la communication. Franck Louvrier, président de Publicis Events, a été pendant plus d’une décennie le conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. Gilles Finchelstein, directeur des études de Havas Worldwide, a été, entre autres, la plume et un proche collaborateur de Dominique Strauss-Kahn.
L’identité est un thème désormais omniprésent dans les débats politiques. Propulsée sur le devant de la scène par Nicolas Sarkozy, la réflexion sur « l’identité nationale » semble être aujourd’hui le pré carré de la droite, voire de l’extrême-droite ; il s’agit pourtant d’une notion apparue d’abord à gauche. Émile a proposé à Natacha Polony, François de Rugy et Vincent Martigny de débattre de cette question.
Cette semaine, notre plume de gauche, John Palacin, répond à Erwan le Noan qui dans sa dernière lettre qualifiait l'élection présidentielle de "gâchis".
A moins de dix jours du premier tour du scrutin, les écarts se resserrent entre les quatre principaux candidats dans les intentions de vote. Si l'on tient compte de la marge d'erreur, impossible pour les observateurs de déterminer les finalistes. Situation inédite et déroutante que nous détailles notre infiltré.
L'élection présidentielle se présente sous le signe de l'indécision et de la fragilité de l'électorat. Luc Rouban, directeur de recherches CNRS au CEVIPOF, considère même la présidentielle 2017 comme une élection par défaut. Il détaille sa thèse, chiffres à l'appui, dans un article initialement publié sur le site The Conversation.
Ils ont l'occasion de voter pour la première fois, mais se déplaceront-ils jusqu'aux urnes ? Pour qui envisagent-ils de voter ? Que pensent-ils de la scène politique française ? Anne Muxel, directrice de recherches CNRS en science politique au CEVIPOF, nous offre une photographie détaillée des "primo-votants" de 2017, initialement publiée sur le site The conversation.
Les candidats à l'élection présidentielle ont dévoilé cette semaine leurs affiches de campagne. Émile est allé interroger Clément Viktorovitch, docteur en science politique, spécialiste de la communication politique et maître de conférence à Sciences Po. Il a tenté de décrypter pour nous les messages qui se cachent derrière ces supports de communication.
Anne-Sophie Beauvais, directrice générale de Sciences Po Alumni et ancienne conseillère en cabinet ministériel, s'interroge dans cette tribune sur les raisons du ralliement d'une cinquantaine de conseillers de droite à Macron. Selon elle, leur démarche renvoie aussi à un problème affectant leur famille politique d’origine : le parti majoritaire de droite (hier l’UMP, aujourd’hui Les Républicains), bien plus encore que le parti socialiste, ne sait pas promouvoir en politique de jeunes générations.
"On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment". La maxime bien connue du Cardinal de Retz servait de viatique à Francois Mitterrand. Emmanuel Macron aurait dû s'en souvenir.
Benoît Thieulin, ex-président du Conseil national du numérique, fondateur de La Netscouade et co-doyen de l'École du management et de l'innovation de Sciences Po, nous livre son analyse sur la campagne numérique des candidats à l’élection présidentielle.
Que pensent les étudiants de Sciences Po des thématiques abordées lors de la campagne ? Quelles sont les questions oubliées par les candidats ? Emile a installé sa caméra en péniche pour récolter l'avis des élèves de la rue St Guillaume.
Les chefs de guerre ne se reposent jamais. Toujours ils attendent de gagner de nouvelles positions, de nouveaux territoires.