Portrait - Charles-Henri Alloncle, le jeune sarkozyste qui « rêve de pouvoir faire les lois de son pays »

Portrait - Charles-Henri Alloncle, le jeune sarkozyste qui « rêve de pouvoir faire les lois de son pays »

Du haut de ses 22 ans, Charles-Henri Alloncle déborde d’énergie et d’enthousiasme quand il parle de politique. La politique, il n’est pas tombé dedans quand il était petit mais presque. Avec un papa préfet, Charles-Henri a eu très vite le sens du service public.

La première fois qu’il se passionne pour un rendez-vous politique c’est lors de l’élection présidentielle de 2007. Encore au collège, il est fasciné par la personnalité et le style direct et décontracté du candidat Nicolas Sarkozy. « J’avais l’impression qu’on sortait de ce schéma trop protocolaire de la politique, incarné par Jacques Chirac ou des ministres qui parlaient, pour moi à l’époque, un autre langage. » Un an après, Charles-Henri entre au lycée et veut s’engager pour soutenir le nouveau président et sa politique. Avec un ami, il lance alors « l’UMP Lycée » dans les Yvelines. Il adore défendre son point de vue, confronter ses idées, tracter sur des marchés. « C’est sûrement ce qui m’a donné envie d’intégrer Sciences Po car avant j’étais assez indécis », se rappelle le jeune homme.

En 2011, à peine entré rue Saint-Guillaume, il rejoint l’UMP Sciences Po qui est alors en « crise ». Peu de militants et une dynamique assez faible en vue de la présidentielle de 2012 vu que Nicolas Sarkozy se présente à sa succession et mène « une campagne éclair ». Deux ans plus tard, Charles-Henri est président de la section du parti à Sciences Po qui reprend du poil de la bête avec 195 adhérents et l’organisation de nombreux événements. Le jeune étudiant est repéré par l’équipe de Nicolas Sarkozy chez les Républicains, qui lui propose un stage à l’été 2015. Charles-Henri saute sur l’occasion et se porte volontaire pour structurer un mouvement jeunes autour de l’ex-président qui, pourtant, n’a pas encore déclaré sa candidature. Dès septembre 2015, il recrute des référents, assoie la présence de « NouS les jeunes » sur les réseaux sociaux et coordonne des événements sur le terrain.

Pour Charles-Henri, l’élection de 2017 a une saveur particulière. « Cette campagne, je l’ai attendue pendant un an ! » L’annonce officielle de la candidature est donc un soulagement. « C’est la concrétisation de beaucoup de travail », ainsi que la première élection présidentielle qu’il vit sur le terrain et intégré à une équipe de campagne. Entre les cours, il passe désormais son temps au QG de Nicolas Sarkozy.

Les attaques contre son candidat favori, il les balaie en quelques mots. Le bilan limité de son action à la tête de l’État ? « C’est sûrement le premier argument que l’on entend lors d’un tractage, mais Nicolas Sarkozy a beaucoup réfléchi, il a fait un véritable retour sur expérience dans son livre. Et surtout, à la tête du parti, il a réussi à unir une famille politique déchirée. » L’affaire Bygmalion ? « Une mise en examen ne veut pas forcément dire culpabilité. Aujourd’hui il n’est pas condamné et j’ai totalement confiance en lui. »

À la fin de l’année scolaire, Charles-Henri sera diplômé de son double cursus Sciences Po – HEC. Si le jeune homme hésite encore sur son métier (fonction publique ou secteur bancaire), il est certain de vouloir poursuivre son engagement. « Si l’opportunité se présente d’être élu, j’en serais très heureux. C’est un rêve de pouvoir faire les lois de son pays. »

Crédit photo : DR

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