Les notaires d’aujourd’hui : 100% aux côtés de leurs clients

Les notaires d’aujourd’hui : 100% aux côtés de leurs clients

[En partenariat avec Affidavit Notaires]

Après une dizaine d’années en tant que collaborateur puis notaire salarié, Alexandre Leroy-Pélissier a cofondé l’étude Affidavit Notaires avec une approche moderne axée sur le service et la digitalisation. Il s’explique.

 
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Les chiffres clés d’Affidavit Notaires

  • 2018 : année de fondation de l’étude Affidavit Notaires

  • associés : Amaury Guilloteau, Alexandre Leroy-Pélissier, Germain Cooche

  • 20 personnes (effectif total)

  • 1981 actes authentiques depuis la création

  • 300 millions d’euros de flux financiers traités en 2020


Votre étude est née à la suite de la loi Macron de 2015. Quelles sont les conséquences de cette réforme sur votre profession ? 

Cette loi a permis la multiplication du nombre d’études – depuis 2018, il a plus que doublé dans la « Zone Paris » – et la révision régulière des tarifs réglementés. Le marché notarial était jusqu’alors très fermé ; il y avait beaucoup de collaborateurs, peu de notaires associés notamment car trop peu d'études. Aujourd’hui, pour créer une étude, il faut participer à un processus de tirage au sort organisé par la Chancellerie avec pour seul critère : être diplômé notaire – soit sept ans d’études dont deux en alternance.

Dans la réalité des faits, ceux tirés au sort sont bien souvent plus expérimentés. Ils viennent, comme ce fut le cas pour moi, du salariat notarial ou sont associés dans des études existantes mais désirent créer leur propre structure ou développer un nouvel office. Car il existe maintenant des études « multi-offices ». Tout comme il est possible de céder son étude ou de la fusionner. On note aujourd'hui des mouvements permanents qui redynamisent la profession. Sans parler de son rajeunissement et de sa féminisation à des postes clés de notaire et/ou d'associé (la féminisation du secteur étant en marche depuis bien longtemps).

Vos domaines d’intervention ?

Notre étude s’est structurée autour des activités classiques du notariat à savoir le droit immobilier, le droit de la famille et la gestion de patrimoine. Nous avons un pôle pour chaque secteur avec des équipes dédiées. Notre étude intervient également en droit rural et forestier. À titre personnel, j’ai une majeure en immobilier et, en particulier, immobilier des professionnels. Nos clients sont des sociétés foncières, des SCPI, des marchands de biens, des promoteurs, des utilisateurs… Une typologie assez large que l'on retrouve également dans les biens concernés (résidentiel, bureaux, commerce, logistique, hôtellerie, médical).

L'approche d’Affidavit Notaires est centrée sur les notions de conseil et de service. Expliquez-nous.

Nous n'avons pas la prétention de réinventer le notariat. D’abord parce que nous en sommes issus et que nous respectons son histoire et ses usages. Notre différence par rapport au passé, c’est d’être au plus proche du client, à son service, en faisant preuve de réactivité et d’agilité, et en insistant sur le conseil. Par exemple, dès lors qu’un client nous informe de son intention de vente, nous anticipons la constitution du dossier pour gagner du temps sur les formalités préalables. Nous n’hésitons pas non plus à le réorienter dans son projet pour des raisons fiscales ou patrimoniales.  

« Notre différence par rapport au passé, c’est d’être au plus proche du client, à son service, en faisant preuve de réactivité et d’agilité, et en insistant sur le conseil. »

L’apport de vos études à Sciences Po ?

D’abord, une ouverture au monde et à d’autres matières comme l’économie ou la politique. Même le droit y est enseigné différemment avec une vision plus large qu’à l’université. Ensuite, ce sont des rencontres qui sont encore aujourd’hui, pour certaines, de belles amitiés ou des partenaires de travail réguliers.    

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

C’est un métier très riche humainement. Combien de fois va-t-on chez son notaire dans une vie ? Nous sommes un peu les « médecins généralistes du droit ». Nous avons affaire à des gens de tous les horizons. D’un point de juridique, si le droit immobilier et celui de la famille sont très techniques, ces matières sont aussi très concrètes et c’est ce qui leur donne un intérêt supérieur. La famille, la pierre… Elles ont un effet immédiat sur la réalité. 

Que dites-vous aux étudiants qui auraient encore une vision archaïque du métier ?

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la profession a toujours été en avance d’un point de vue technologique. L’acte électronique s’est généralisé et nous sommes une des rares professions qui peut se targuer d’être « zéro papier ». Même avant l’épidémie du Covid-19, la signature d’actes à distance était déjà une réalité. Les notaires se sont donné collectivement les moyens d’investir sur la technologie et l’innovation. De plus, grâce à la loi Macron, la plupart des études actuelles ont été créées ou réinventées par une nouvelle génération de confrères. L’image du notaire coincé dans son costume était peut-être vraie il y a 10 ans, aujourd’hui, elle ne l'est plus.

Publi-reportage initialement publié dans la rubrique “Trajectoires” du numéro 22 d’Émile, paru en juillet 2021.



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