Avec Paanteon, à chacun son musée intérieur

Avec Paanteon, à chacun son musée intérieur

[En partenariat avec Paanteon]

Regrouper, à travers un réseau social « du troisième type », nos inspirations positives : c’est à une triple démarche d’introspection, d’ouverture sur les autres et sur le monde et, enfin, de partage que nous convie le fondateur de Paanteon. Décryptage de Francis Temman, CEO & fondateur de Love Unlimited (promo 88).


RÉSEAUX SOCIAUX : LES CHIFFRES CLÉS

  • 68 % d’utilisateurs partagent sur les réseaux sociaux pour mieux se définir aux yeux des autres.

  • 83 % des Français (15-70 ans) utilisent au moins un réseau social.

  • 18 h : Le temps moyen passé chaque semaine sur les réseaux sociaux.

  • 91,8 millions d’articles de blogs publiés chaque mois dans le monde.

  • 23,6 milliards de pages de blogs vues chaque mois dans le monde.


Vous dirigez une entreprise de conseil en communication depuis 2009. Pourquoi avoir créé un réseau social ?

Je m’intéresse depuis des années au numérique et je constate à quel point les réseaux sociaux sont une tendance lourde. Ils répondent à un besoin : entrer en relation avec les autres. Mais on voit bien les dérives auxquelles leur usage incontrôlé conduit : explosion du narcissisme, capture disproportionnée des données personnelles, addiction, détresse psychologique, négativité, manipulation, etc. Quand on analyse le design de la visibilité, on s’aperçoit que la principale technique relationnelle utilisée pour entrer en relation sur les réseaux sociaux est la mise en scène de soi.

J’ai pensé à un nouveau paradigme du partage social qui substituerait à cet exhibitionnisme permanent un nouvel objet relationnel : l’inspiration. L’inspiration, c’est ce souffle intellectuel ou émotionnel qui suscite des émotions fortes, nous élève, nous influence en profondeur : des personnes que nous admirons, des expériences vécues, des rencontres géographiques ou culturelles qui changent parfois le cours d’une vie. C’est à la fois un puissant moteur de la construction de soi et un formidable objet de partage. Une autre façon de parler de soi, ce n’est plus « regardez-moi », mais « regardez-moi à travers ça ».

À quoi se réfère le nom Paanteon ?

Au Panthéon évidemment, ce temple de « tous les dieux » que Grecs et Romains consacraient à leurs divinités. Cette institution universelle a perduré depuis l’Antiquité en se laïcisant. Paanteon s’appuie sur ce concept et propose à chacun un espace pour y créer son panthéon personnel, comme une sorte de « musée intérieur ». Au-delà des personnes, nous l’élargissons aux beautés de la nature et du monde qui nous émerveillent, aux œuvres culturelles et artistiques qui nous émeuvent. Il devient votre univers d’inspirations positives. L’aspect réseau social permet de partager autour des mêmes affinités, d’inspirer les autres et de se laisser inspirer par eux !

« Paanteon propose un espace pour y créer son panthéon personnel. Au-delà des personnes, nous l’élargissons aux beautés du monde et aux œuvres culturelles. »

En quoi Paanteon se distingue-t-il des réseaux sociaux existants ?

Sur Paanteon, on ne « like » pas, on « grave » ! On ne lève pas le pouce, on ne met pas une note, on « rend hommage » ! Nos premiers membres nous ont déclaré combien c’était pour eux une expérience émotionnelle forte et positive. Cela devient un compagnon de vie. Autre différence, l’interdiction de l’anonymat, ceci pour garantir l’authenticité de la communauté et le respect dans les échanges. Enfin, nous nous engageons sur le respect de la vie privée : aucun traçage des membres, aucun cookie publicitaire ou émanant de tierces parties. Tout simplement parce que nous n’en avons pas besoin.

Vous vous positionnez sur la tendance du « slow web ». De quoi s’agit-il précisément ?

Avec Paanteon, nous voulons proposer un web plus lent, nutritif et réflexif. Créer son panthéon personnel requiert de réfléchir, de prendre le temps de penser à ce qui est important pour soi, de faire le tri entre l’essentiel et le futile, par opposition à l’instantanéité, la volatilité et la superficialité des réseaux actuels. C’est une triple démarche d’introspection (« connais-toi toi-même »), d’ouverture sur les autres et sur le monde et, enfin, de partage.

« Nous voulons proposer un web plus lent, nutritif et réflexif. »

Qui peut devenir membre de Paanteon ? Et comment ?

Paanteon s’adresse aux personnes inspirées, curieuses, qui se posent des questions. Donc un public davantage en quête de profondeur et d’authenticité, plus sélectif que celui qui est accro aux réseaux sociaux actuels. Paanteon est ouvert à tous à partir de 15 ans et l’on peut créer son compte en quelques secondes ! Un droit d’adhésion à vie de deux euros est demandé lors de la certification de son profil pour nous assurer que nous n’avons pas affaire à de faux comptes.

Quelle formation avez-vous suivie à Sciences Po ? Et en quoi vous a-t-elle aidé dans votre parcours ?

J’ai suivi la section Politique, économique et sociales (PES). Pour quelqu’un de curieux comme moi, l’enseignement exceptionnel que j’ai reçu à Sciences Po m’a ouvert à un savoir pluridisciplinaire et m’a appris le goût de l’effort et des études. Je n’ai jamais cessé, depuis, de rester curieux et de vouloir comprendre le monde.

Publi-reportage initialement publié dans la rubrique “Trajectoires” du numéro 23 d’Émile, paru en novembre 2021.



11-Septembre : 20 ans après, quelle situation géopolitique ?

11-Septembre : 20 ans après, quelle situation géopolitique ?

Le rapport du général Kairos

Le rapport du général Kairos