Fahdi El Younsi : Travailler chez PwC, c'est contribuer à l'essor d'un continent

Fahdi El Younsi : Travailler chez PwC, c'est contribuer à l'essor d'un continent

Choisir de s’installer en Afrique au sein de PwC peut s’avérer un puissant accélérateur de carrière. C’est aussi une façon de contribuer à l’émergence d’un continent en pleine ébullition selon Fahdi El Younsi, associé en charge des activités de conseil au Maghreb.

Fahdi el Younsi, associé en charge des activités de conseil au Maghreb (Crédits : DR).

Pourquoi un passage chez PwC en Afrique peut-il être un accélérateur de carrière pour des jeunes diplômés de Sciences Po ?

Parce qu’ils pourront travailler dans un environnement plus dynamique qu’ailleurs et qu’ils seront très rapidement en contact avec des dirigeants, voire des chefs d’État. Lorsqu’un client nous consulte en Afrique, c’est souvent sur des problématiques majeures, qui ont un vrai impact sur le développement du pays. Nos jeunes recrues interviennent dans tous les pays d’Afrique et du Moyen-Orient, même en Europe. Il y a une ouverture internationale très importante chez PwC.

Avis aux amateurs de challenges !

Tout à fait. Chez PwC, les consultants interviennent dans une grande variété de domaines et sont confrontés à des problématiques très diverses. Il leur faut comprendre des métiers et des secteurs très différents dans un laps de temps restreint… Travailler en Afrique, c’est s’immerger dans un environnement plus agile, avec plus de latitude. C’est propice à l’esprit d’initiative et à l’accélération de carrière ! En termes de collègues de travail, ils côtoient les mêmes profils qu’en Europe, mais ils ont en prime la possibilité de participer à l’émergence d’un continent. Ils sont au cœur de missions à impact !

Quel type d’impact ?

Un impact autant écologique qu’économique. En menant des réflexions sur les cadres règlementaires, PwC aide les gouvernements africains à mieux se préparer aux challenges de demain. Pour répondre au stress hydrique, par exemple, en Afrique, il faut rediriger l’investissement international vers des usines de dessalement ou d’autres projets innovants. L’Afrique est le premier continent concerné par le bouleversement climatique alors qu’elle est le continent qui pollue le moins. Si les pays africains n’anticipent pas le risque climatique, ils vont se voir imposer des règles de l’extérieur.

“Travailler en Afrique, c’est s’immerger dans un environnement plus agile, avec plus de latitude. C’est propice à l’esprit d’initiative et à l’accélération de carrière”

Un exemple concret de mission ?

Nous avons accompagné le Maroc dans la mise en place d’un ambitieux plan vert. Il prévoit notamment un développement important de l’énergie solaire dans les prochaines années. Mais nous intervenons aussi sur la dépendance alimentaire de l’Afrique, en accompagnant la relocalisation des productions. Notre challenge : rendre ce continent plus résilient en l’aidant à diversifier ses économies. Je suis basé au Maroc et un de mes défis consiste à promouvoir cette zone, à trois heures de vol des grands centres de décision européens, afin qu’elle devienne une destination de choix pour des services à haute valeur ajoutée. Le tissu économique ne se résume pas à l’industrie des call centers, nous avons aussi des experts très qualifiés, notamment dans la fintech ! De plus, il existe une réelle proximité culturelle entre l’Europe et le Maghreb.

Les services financiers les plus innovants viendront-ils d’Afrique ?

Une chose est sûre, le continent a déjà un temps d’avance en matière de paiement dématérialisé. En Afrique subsaharienne, beaucoup de transactions se font via les smartphones pour des transferts de compte à compte ou des virements de salaires. Mais cette transformation numérique extrêmement rapide s’accompagne d’un défi majeur : le risque cyber. Le tout-digital impose de définir une stratégie cyber afin que les opérations puissent se faire avec le bon niveau de sécurité. La prise en compte de ce risque n’est pas encore suffisante en Afrique. À nous d’accompagner les dirigeants pour que la transformation numérique se fasse sans heurts et pour le bénéfice du plus grand nombre. 

Ce publi-reportage a initialement été publié dans le numéro 25 d’Émile Magazine en juin 2022.


PwC EN CHIFFRES


6 400 Collaborateurs

4 Coeurs de métier : assurance, droit et fiscalité, consulting, transaction

50% de femmes

1 milliard de dollars de CA en 2019

3 bureaux au Maghreb : Maroc, Algérie et Tunisie



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