Beyrouth : L’ancienne capitale des médias arabes se bat pour rester celle de la liberté 

Beyrouth : L’ancienne capitale des médias arabes se bat pour rester celle de la liberté 

Autrefois haut lieu de la pensée et de la culture du monde arabe, centre médiatique de premier plan, Beyrouth a reçu, pour 2023, le titre honorifique de « capitale des médias arabes ». Si son présent est miné par la débâcle économique et politique, ses journalistes restent les derniers contre-pouvoirs en place, vecteurs d’une liberté d’expression tous les jours plus menacée. Leur mission est doublement précieuse, dans un contexte déliquescent et anarchique.  

Par Nicole Hamouche (promo 93), à Beyrouth

Beyrouth le 28 octobre 2019, lors du soulèvement populaire (Crédits : Diplomedia / Shutterstock)

« Il y a au moins une affirmation, une seule qui, plus que la langue, le territoire, les coutumes ou le sens de l’intérêt commun, maintient malgré tout la cohésion de l’édifice national libanais, à savoir le désir de liberté et la volonté d’exprimer cette liberté. » C’est ainsi que s’exprimait Marwan Hamadé, parlementaire, ancien ministre et grand journaliste francophone et arabophone dans une allocution célèbre à l’occasion d’une table ronde, en 2009, de la Fondation du Cénacle libanais¹ : « La presse, témoin et acteur d’une nation ». Depuis ses débuts et depuis la Nahda² jusque durant la guerre et au-delà, c’est précisément cette liberté d’expression et l’engagement de ses médias, témoins et acteurs, qui ont fait de Beyrouth, pendant des décennies, la « capitale des médias arabes », un titre que la Ligue arabe a choisi de décerner pour 2023 à la ville blessée, de façon honorifique, pour lui redonner un souffle.

Car de fait, bon nombre de médias, y compris les plus prestigieux tels qu’As-Safir et Al-Hayat, ont mis la clé sous la porte, faute de moyens. Ceux qui subsistent font figure de cavaliers seuls. Si les mots de Marwan Hamadé expriment la place unique qu’occupe Beyrouth dans le Moyen-Orient comme vecteur de liberté et de démocratie, elle a été devancée ces dernières années par Dubaï sur la scène médiatique. Les autorités émiraties ont en effet mis les bouchées doubles en termes de facilités, les annonceurs y étant légion. Bon nombre de nouveaux groupes panarabes y ont par conséquent élu domicile.

Ceci dit, comme du temps de la Nahda, ce sont, pour beaucoup, des journalistes libanais qui les animent. Et pour Nabil Bou Monsef, rédacteur en chef du prestigieux quotidien libanais An Nahar et journaliste chevronné, la capitale libanaise pourrait encore les récupérer si la stabilité revenait. Un vœu pieux ? « Beyrouth demeure exceptionnelle dans la région par son libéralisme médiatique, par son ADN et son continuum historique et culturel unique ; les attraits de Beyrouth sont dans ses gènes, son miroitement », dit-il. Ceci est immuable « même si actuellement, nous sommes comme suspendus ».  

Le verbe haut

Pendant des décennies, depuis sa création, la presse libanaise, faiseuse d’opinions, rayonne à l’intérieur et à l’extérieur du pays, dans un monde arabe timoré et brimé. Elle n’a de cesse de payer le prix de sa liberté. Avec les échafaudages et les tissus qui recouvrent sa blanche façade depuis bientôt trois ans, après l’explosion du port de Beyrouth, l’iconique bâtiment d’An Nahar semble lui-même suspendu, comme la ville sur laquelle il se lève tous les jours depuis 90 ans – an nahar signifie « le jour » en arabe.

Le siège du quotidien An Nahar / Crédits : Paul Saad - Shutterstock

Avant même de s’être implanté sur la place des Martyrs, épicentre de toutes les manifestations et de toutes les révolutions, le journal en avait constamment embrassé les mouvements. Le quotidien libanais vétéran de la scène actuelle a toujours participé à la vie de la cité et au-delà, tout en préservant son indépendance éditoriale et son attachement au sacro-saint principe de la liberté d’expression, y compris quand il bénéficiait de financements politiques. Gebrane Tuéni et Samir Kassir, deux de ses jeunes et charismatiques journalistes figures de proue de la Révolution du Cèdre, paieront de leur vie, en 2005, le prix de cette liberté de ton et de leur engagement. Leur assassinat respectif dans des attentats à la voiture piégée, à six mois d’intervalle, ébranle l’opinion publique.

« Pendant des décennies, depuis sa création, la presse libanaise, faiseuse d’opinions, rayonne à l’intérieur et à l’extérieur du pays, dans un monde arabe timoré et brimé. Elle n’a de cesse de payer le prix de sa liberté. »

Dix-huit ans plus tard, les résultats de l’enquête internationale lancée au lendemain de leur mort, dans la foulée de celle de nombreuses personnalités du mouvement du 14 mars qui réclamaient le départ de l’occupant syrien, n’ont toujours pas été révélés, des puissances étrangères étant en jeu. L’histoire du pays est jalonnée d’assassinats de journalistes de renom³, une pratique héritée des Ottomans, car les journalistes libanais ne sont pas à la seule mesure du Liban, mais à celle du Moyen-Orient. Le rayonnement panarabe de certains de ses titres tels qu’As-Safir, Al Anwar ou Al Hayat – relocalisé à Londres en 1996 et fondé par le grand journaliste libanais Kamel Mroué, fervent critique des dictatures militaires arabes, assassiné en 1966 – en atteste. Du fait de leur stature et de leur influence, ces journalistes ont souvent été la cible « des services de renseignements des dictatures voisines et des mouvements intégristes », comme le fait observer Marwan Hamadé. Et quand bien même pour survivre la presse libanaise avait été souvent tributaire d’un financement à connotation politique, local et arabe, elle jouissait malgré tout d’une grande liberté par rapport à sa consœur arabe. Cette dernière, avant l’an 2000, se limitait d’ailleurs à une presse officielle qui ne disait pas grand-chose, puisqu’elle représentait les partis au pouvoir. « Si des dirigeants politiques arabes voulaient faire savoir quelque chose, c’était par Beyrouth et la presse libanaise qu’ils passaient », raconte le romancier d’origine libanaise et ancien journaliste Amin Maalouf (voir notre entretien p.66). Aussi devenait-elle, tout comme le territoire libanais, le théâtre des conflits arabes ; dans les eaux troubles au milieu desquelles les journaux libanais avaient acquis une certaine dextérité de navigation.

« On apprend toujours à tourner les choses d’une certaine façon, à utiliser un langage crypté pour dire certaines choses », confesse Elie Fayad, rédacteur en chef du prestigieux quotidien francophone L’Orient-Le Jour. « De 1990 à 2005, même celui-ci, qui pouvait se targuer de financements indépendants dans le contexte de la tutelle syrienne, pratiquait une forme d’autocensure. Il fallait plier pour ne pas rompre, pour pouvoir continuer. »  Durant la guerre, les archives de plusieurs journaux seront subtilisées plus d’une fois. C’est dire le rôle que la presse a toujours eu dans l’histoire et la conscience nationale. 

Les médias, seuls censeurs

La puissance mandataire française – qui avait vu fleurir à ses débuts les organes de presse, en particulier francophones, qui comptaient des plumes exceptionnelles – avait jeté les journalistes indépendantistes en prison, dont Ghassan Tuéni lui-même, à la fois francophone et propriétaire d’An Nahar, grande figure de la presse arabe. Ils furent néanmoins, avec d’autres penseurs et activistes, les héros de l’indépendance. 

L’après-guerre, la montée en charge des télés satellites et de l’audiovisuel depuis la création d’Al Jazeera en 1996 au Qatar et les nouveaux enjeux géopolitiques déparent Beyrouth de son statut de centre médiatique. À l’intérieur, toutefois, les médias continuent à jouer un rôle fondamental. Même si le fameux âge d’or de la presse libanaise est révolu, le monde arabe et le paysage médiatique global ayant subi de grandes transformations, les médias libanais se voient investis d’un rôle doublement essentiel.

Presse libanaise / Crédits : Paul Saad - Shutterstock

Dans le contexte actuel d’absence d’État de droit, « l’opinion publique demande maintenant des comptes via les médias et les rassemblements populaires », comme l’explique Nabil Bou Monsef, qui accompagne, depuis plus de 30 ans les événements du pays. « Ma mission en tant que journaliste est désormais plus lourde que par le passé. Durant la guerre, j’écrivais d’une autre manière ; nous voulions seulement la paix. Maintenant, c’est plus grave, le mal vient de l’intérieur ; je sens que ma responsabilité est plus grande qu’en temps de guerre, car je dois faire porter la voix et combattre la corruption ; c’est ce qui a tué le pays, plus que la guerre. » Les propos du député Hamadé, vétéran de la politique libanaise, corroborent ceux du journaliste : « La presse joue chez nous, plus que le Parlement, le rôle de censeur. Je suis bien placé pour en parler, étant député et ayant été journaliste. » En 2023, ces mots sont plus que jamais d’actualité : avec le délitement des institutions publiques, les médias sont actuellement quasiment le seul censeur. 

Au lendemain de la révolution d’octobre 2019, qui a brisé le mur de la peur, nombreuses sont les plateformes, en particulier numériques, qui interrogent les abus, dénoncent les scandales, notamment politico-financiers, et les révèlent au grand jour. Plusieurs interpellations de journalistes par la police judiciaire ont eu lieu récemment, provoquant un tollé, le principe de la liberté d’expression inscrit dans le préambule de la Constitution étant l’argument auquel s’accrochent ses défenseurs pour préserver l’identité libanaise menacée. Les interpellations ont été abandonnées, mais les atteintes à la liberté d’expression sont de plus en plus fréquentes et les interpellations illégales : quiconque publie un post sur les réseaux sociaux dénonçant l’abus des partis au pouvoir ou de quelque autre parti est poursuivi, qu’il soit journaliste ou simple citoyen.

Ces dérives dangereuses, dont n’étaient pas coutumières la démocratie et la gouvernance libanaises, ne semblent pas inquiéter outre mesure certains journalistes établis interviewés ni le ministre de l’Information⁴. Ils les mettent sur le compte de l’anarchie qui règne en l’absence d’un État fort, plutôt que sur celui d’une répression organisée. « Le Liban ne compte pas de journalistes en prison ; il est en quelque sorte sauvé par le chaos. Avec la question confessionnelle et toutes ses contradictions, il est difficile pour l’État d’imposer une ligne », observe Michael Young, éditeur et rédacteur en chef des publications Moyen-Orient du blog Diwan du think tank américain Carnegie Middle East Center.  

« Les atteintes à la liberté d’expression sont de plus en plus fréquentes et les interpellations illégales : quiconque publie un post sur les réseaux sociaux dénonçant l’abus des partis au pouvoir ou de quelque autre parti est poursuivi, qu’il soit journaliste ou simple citoyen. »

Les Libanaises s’exposent

Beyrouth jouit toujours de cette capacité d’accueil singulière que favorise l’absence de pouvoir central fort. Paradoxalement, c’est précisément ce laisser-aller qui pourrait encore faire l’attrait de la capitale libanaise, avec sa capacité à accueillir des médias de tous bords. « Beyrouth est un lieu où tous les agendas politiques se trouvent ; il est plus facile d’être là qu’ailleurs dans les pays arabes. À Dubaï, par exemple, on ne peut pas ouvrir des chaînes qui seraient des opposantes à d’autres régimes arabes », poursuit Michael Young, qui ne se fait par ailleurs pas trop d’illusions quant à un regain d’intérêt pour Beyrouth, au regard de la situation actuelle de grande précarité. Il est vrai que sa malléabilité, son plurilinguisme et les charmes de la géographie libanaise font que la capitale a toujours attiré les journalistes spécialistes de la région, y compris occidentaux tels que Robert Fisk, Maruja Torres ou Tomas Alcoverro, qui la prenaient et continuent parfois de la prendre comme base de leur activité.

« Beyrouth jouit toujours de cette capacité d’accueil singulière que favorise l’absence de pouvoir central fort. »

Et si de nombreuses nouvelles plateformes telles que The National, Arab News ou Middle East Eye ont émergé essentiellement dans le Golfe, celles-ci n’ont d’autres choix que de soutenir les positions de leurs bailleurs de fonds, souvent confondus avec les familles régnantes. L’indépendance éditoriale demeure l’apanage de Beyrouth ; sauf que la liberté de ton ne fait plus le poids face à l’effondrement économique, politique et social. La crise, couplée au désintérêt arabe, donne le coup de grâce à la place médiatique de Beyrouth déjà largement entamée depuis la guerre. Peu d’événements animent désormais la vie médiatique – conférences internationales, rencontres, débats… Or ce sont aussi les interactions humaines qui font la presse, et en particulier la presse d’opinion.

Les hommes et les femmes de talent derrière l’information s’en vont sous d’autres cieux pour mieux vivre, comme durant la guerre quand de nombreuses plumes libanaises s’expatriaient en Europe – principalement à Paris et à Londres – et dans le Golfe pour y fonder de nouveaux médias ou pour rejoindre des médias internationaux. Les femmes journalistes, notamment, s’y distinguent, à l’image de Randa Takieddine à Al Hayat, en France, Roula Khalaf, actuelle rédactrice en chef du Financial Times, Octavia Nasr à CNN, Kim Ghattas à la BBC, etc. Ce sont les Libanaises qui ont également été pionnières dans le développement des médias arabes, et ce sont elles, au Liban, qui s’exposent ces dernières années, n’hésitant pas à aller au-devant du danger quand la situation l’exige, pour relayer l’information depuis le terrain. La génération montante de journalistes libanais sera-t-elle elle aussi condamnée à s’expatrier pour vivre et grandir ?

Entre-temps, les journaux libanais traditionnels les plus anciens réussissent avec brio la transition numérique et des plateformes avec des modus operandi innovants prennent leurs marques. Dans ce temps libanais « suspendu » et dans un paysage médiatique en pleine mutation, ce sont paradoxalement les journaux libanais les plus anciens qui ont pris très vite le train de la transition numérique en marche, avec succès. An Nahar et L’Orient-Le Jour ont développé chacun de nouveaux business models. La numérisation leur a permis de toucher la diaspora qui compte des abonnés nombreux, fidèles et aisés – les Libanais dans la diaspora étant plus nombreux que ceux qui sont sur place. An Nahar a lancé une publication qui s’adresse au monde arabe, An Nahar al Arabi. Il s’est également équipé d’un studio d’enregistrement et joue à fond la carte des réseaux sociaux sous la houlette des filles de Gebrane Tuéni. Ces dernières ont pris les rênes de l’institution après l’assassinat de leur père, dont le portrait recouvre la face du siège, comme un rappel de la mission à poursuivre. Après une passe difficile financièrement, le quotidien semble tirer son épingle du jeu.

« Entre-temps, les journaux libanais traditionnels les plus anciens réussissent avec brio la transition numérique et des plateformes avec des modus operandi innovants prennent leurs marques. »

L’Orient-Le Jour, de son côté, s’est octroyé un coup de jeune, recrutant une jeune garde francophone sérieuse, formée parfois dans les universités françaises, et a tablé sur le plurilinguisme. Il propose depuis quelque temps un contenu en anglais, qui connaît un grand succès et a reçu la Grande médaille de la francophonie de l’Académie française en décembre dernier, ainsi que le prix Albert Londres, attribué à l’une de ses journalistes, Caroline Hayek. Le quotidien, né en 1971 de la fusion de L’Orient, lancé en 1924, et du Jour, fondé en 1934 par de grands penseurs journalistes, est le dernier bastion de la francophonie au Liban, avec des acteurs de moindre ampleur tels qu’Ici Beyrouth, lancé fin 2021, Nostalgie, Radio Liban ou RFI, qui diffuse à certaines heures des émissions en français avec les maigres moyens du bord. Télé Liban, la chaîne publique, qui diffusait par le passé certains programmes en français, souffre depuis des années de la déchéance du secteur public, et la célèbre C33 a fait long feu. Le plurilinguisme et la francophonie demeurent en tout cas assurément un des avantages compétitifs du pays.

Parallèlement à ces institutions établies, des plateformes aux business models innovants trouvent leurs marques tels que Daraj, avec un journalisme d’enquête à forte connotation sociale, qui propose également du contenu en anglais, ou Al Modon qui veut « représenter la société civile libanaise et arabe et défendre l’identité démocratique du Printemps arabe contre les religieux et la tyrannie ». En se tournant vers des modalités de financement nouvelles, elles se sont libérées de la pression financière, se donnant ainsi une plus grande marge de manœuvre pour ce qui est du format et du contenu et proposant une information de qualité entièrement gratuite. C’est le cas aussi, par exemple, des publications du think tank Carnegie et de Diwan, son blog sur le Proche-Orient, également disponibles en arabe.

Le Liban reste ainsi, avec sa réactivité et ses inépuisables ressources humaines, source de créativité et de renouvellement constant. Fort de ses tragédies et des remous de son histoire, il n’a eu de cesse de se réinventer, de créer des ponts plutôt que de se refermer. Ainsi en est-il du Centre Skeyes de la Fondation Samir Kassir, créé à la suite de l’assassinat du journaliste éponyme pour protéger les journalistes et la liberté d’expression, ainsi que la liberté culturelle dans le monde arabe. Depuis Beyrouth, la fondation est devenue le porte-flambeau de celle-ci, et le prix Samir Kassir pour la liberté de la presse, soutenu par l’Union européenne, est l’occasion de créer des liens entre journalistes du Proche-Orient, depuis le Yémen et le Maghreb jusqu’au Levant, en passant par le Golfe.

« Fort de ses tragédies et des remous de son histoire, le Liban n’a eu de cesse de se réinventer, de créer des ponts plutôt que de se refermer. »

La crise abyssale que traverse le pays permettra-t-elle à ses forces vives de perdurer et de maintenir leur élan et leur allant ? Dans son livre Histoire de Beyrouth (Fayard, 2003), Samir Kassir regrettait que « l’heure soit à l’oubli, sans que les coupables aient eu à rendre des comptes » et concluait de façon prémonitoire que « Beyrouth (n’était) plus à l’abri du malheur ». L’explosion du 4 août 2020, le scandale des banques libanaises prenant allègrement toute une population en otage depuis quatre ans déjà, la faillite économique et financière, et les mille et une atteintes, au quotidien, à la dignité de citoyens exsangues sans qu’aucune justice soit faite, confirment les craintes du journaliste assassiné et la nécessaire présence de médias engagés. En entravant la justice et la liberté d’expression au Liban, c’est la pensée et son corollaire, l’humanité, que l’on cherche à écraser.


1. Le Cénacle libanais est un centre de réflexion et un forum fondé en 1946 au lendemain de l’indépendance par un homme de lettres libanais, Michel Asmar. Sa tâche visait principalement à participer à la formation culturelle et à la consolidation de l’identité libanaise.

2. Renaissance arabe qui a commencé en Égypte, emmenée par de nombreux journalistes et hommes de lettres libanais.

3. Nassib Metni, Fouad Haddad, Al Lawzi, Riad Taha, Kamel Mroueh, Samir Kassir, Gebrane Tuéni, Lokman Slim... May Chidiac, elle, a été grièvement blessée dans un attentat à la voiture piégée.

4. Un nouveau projet de loi visant à «mieux protéger la liberté d’expression des journalistes», selon le ministre lui-même, a été ratifié avec l’aide de l’Unesco.


Cet article a été initialement publié dans le numéro 28 d’Émile, paru en juin 2023.



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